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Galapagos / Ile de Pâques départ : 12/03/2006 arrivée : 31/03/2006 19 j Photos de l'étape 9 : durée du séjour : 10 j
Navigation des Galapagos à l'île de Pâques : 2021 miles (environ 3750 Km) réalisés en 452 heures (soit un peu moins de 19 jours).
Navigation très contrastée : A la suite du trajet effectué depuis Panama, le départ se fait dans les calmes équatoriaux. Le temps est splendide, la mer plate comme un miroir mais le bateau n'avance guère et la patience s'use peu à peut. L'eau étant très claire, les conditions sont cependant idéale pour observer les divers organismes présents sous la surface et habituellement invisibles. Il y a profusion de méduses, de bestioles réfléchissant la lumière et d'autres dont nous n'avions jamais entendu parler. En autres choses, nous capturons (à la gaffe et au seau) un "ver" de plus d'un mètre de long et de 4 cm de diamètre. Il est gélatineux, transparent avec des noyaux jaunes, très mobile et constitué de modules de 5 cm de long qui ont leur existence propre lorsqu'on les sépare du reste du "corps". Nous en voyons passer de tous les diamètres et de toutes les longueurs. Après une semaine à ce rythme lent, nous commençons à trouver l'alizé vers 5° 20 Sud et nous le recevons franchement vers 7° Sud. Il souffle d'Est à environ 20 kt (40 Km/h). A partir de ce moment là, nous naviguons vent travers, au cap 200° et progressons de 140 miles (260 Km) par jour dans une mer assez forte. Le bateau bouge beaucoup et les vagues produisent des embruns qui mouillent l'extérieur en permanence. Les conditions sont donc efficaces pour que le bateau avance bien mais pas très agréables pour l'équipage.
Aucun événement marquant excepté le passage d'une baleine. Nous arrivons à l'île de Pâques le 31/03 pour le lever du jour et après une "visite" (depuis la mer) des cotes nord et ouest (où il y a des statues dressées), nous mouillons devant Hanga Roa (27° 08,634 S / 109° 26,103 W) à 13 h. Nous avons atteint ici le point le plus au sud de tout notre parcours.
Déplacement sur la sphère terrestre :
Pour les longitudes, nous avons maintenant 115° d'écart par rapport à la France (1/3 de tour de la planète). Nous voyons donc le soleil se lever environ 8 h plus tard (8 h de décalage horaire).
Pour les latitudes, depuis notre position de l'île de Pâques, nous sommes maintenant décalé d'environ 70°, par rapport à la France. Nous voyons donc les "objets" extérieurs à la planète tournés de cette différence angulaire. En particulier, les quartiers de la lune apparaissent orientés différemment de ce que nous avons l'habitude, et le moyen mémotechnique qui consiste à mettre un "p" ou un "d" pour savoir si c'est le premier ou le dernier quartier ne peut plus s'appliquer ici.
Nous ne voyons plus les mêmes étoiles. La polaire a disparu depuis longtemps derrière l'horizon mais, en échange, nous voyons maintenant la croix du sud, le triangle austral, les nuages de Magellan, ..... L'apprentissage des nouvelles étoiles et constellations occupe une partie des heures de quart de nuit passées sur le pont du bateau (nous avons un livre assez bien fait sur l'astronomie).
Autre particularité, depuis que nous avons passé l'équateur : à midi, le soleil est à notre nord. Comme il continue (bien sûr !) à se lever à l'est et se coucher à l'ouest, son sens de rotation apparent est inversé. Au cours de la journée, les ombres des objets tournent donc ici dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. C'est assez déroutant. Pour l'anecdocte, aux Galapagos (qui sont juste sous l'équateur géographique), suivant les saisons, le soleil à midi peut être au nord ou au sud. Les ombres tournent donc tantôt dans un sens et tantôt dans l'autre. Organiser une sieste à l'ombre d'un arbre doit donc être un vrai casse tête......
Ile de Pâques :
Peu de temps après notre arrivée au mouillage d'Hango Roa, on nous appelle à la radio (en Espagnol, bien sûr). Ce sont les autorités Chiliennes qui veulent savoir qui nous sommes, et qui nous indiquent que des agents gouvernementaux viendront sur notre bateau à 16 h afin de faire les formalités d'entrée dans le pays. En attendant, nous n'avons pas le droit d'aller à terre. A l'heure dite, une vedette arrive avec 9 personnes (!) à bord. Il y a des représentants de la capitainerie du port, de la police, de l'armée et des ministéres de la santé, de l'agriculture et de l'immigration. Chacun a des informations à demander et des papiers à faire remplir. Nous y passons une bonne demi heure. Cela nous coûte 80 000 Pesos Chilien (environ 130 Euros) en taxes diverses et le reste de nos fruits frais (afin de ne pas risquer de "poluer" la flore locale par des espèces importées) seuls les oignons et les ails nous sont laissés à conditions de les manger a bord (sans les emmener à terre).
Au mouillage devant Hanga Roa, il y a de la houle et le bateau bouge beaucoup. Le trajet pour aller à terre en annexe n'est pas de tout repos. Il faut se placer face à l'entrée du port des barques de pêche et essayer de garder la direction malgré les grosses vagues qui nous pousse au rivage. De chaque coté de la "passe", à 20 m, il y a des surfeurs qui semblent bien s'amuser. Sur l'annexe, c'est moins drôle. Le retour au bateau n'est pas plus facile car on reçoit alors les vagues de face. Il est difficile de rester sec et ce trajet est trop périlleux pour se faire de nuit. De plus, comme ce mouillage peut devenir rapidement dangereux si le vent tourne, il est interdit de laisser le bateau sans surveillance. L'un d'entre nous doit donc, à tour de rôle, rester sur le bateau.
A un kilomètre se trouve le tout petit port d'Hanga Piko. Cest le seul de l'île. Il contient des barques de pêche, une vedette de police, un voilier local et il y a deux places pour les voiliers (tirant d'eau < 2 m) de passage. Comme une place vient de se libérer, nous faisons la demande pour y aller. L'entrée de ce port ne peut se faire qu'avec un pilote qui connait bien le coin. C'est, en plus grand, le même problème qu'à Hanga Roa : de grosses vagues (qui déferlent de chaque coté de la passe) poussent à la cote et le passage, qui ne fait qu'une vingtaine de mètre de large, est limité par des récifs à fleur d'eau. Pour enter, il faut, en fait, 2 pilotes, un à bord pour donner les indications nécessaires et un autre en zodiac, pour ouvrir la route et nous aider à tourner dans le port (il est minuscule et nous sommes obligés d'y enter avec une certaine vitesse). Les conditions ne sont pas bonnes quand nous arrivons et nous sommes obligés d'attendre une accalmie entre deux séries de grosses vagues avant de nous lancer. Dans le port, comme la houle entre beaucoup, il est impossible de se mettre à quai. L'amarrage se fait à 10 m du bord par 4 amares (deux à l'avant et deux à l'arrière). Le bateau bouge beaucoup mais c'est plus confortable qu'au mouillage, et, surtout, plus pratique pour aller à terre (et nous ne sommes plus obligés de laisser quelqu'un à bord en permanence).
Histoire de l'île de Pâques (les informations, dates ou chiffres proviennent des dernières données archéologiques publiées (2004)) :
L'île de Pâques est constituée de trois volcans qui sont apparus à des époques différentes (3 millions d'années, 1 million d'année, 300 000 ans) et qui ont finis par se rassembler pour former une île triangulaire commune de 166 km², lors de l'apparition du dernier. Cela a longtemps été un des endroits les plus isolés de la planète. Le lieu habité le plus proche est l'île de Pitcairn, à environ 2000 Km de distance. Le lieu suivant (Les Gambiers) étant encore 500 Km plus loin. La cote Chilienne, quand à elle, se trouve à plus de 3700 Km........ (depuis la création de l'aéroport international, l'île est maintenant bien desservie par air (6 vols par semaine) et l'isolement a été rompu).
Les premiers colons (probablement Polynésiens) sont arrivés sur cette île entre le 4ème et le 8ème siècle ap. J.C.. Ils amenaient avec eux des plantes cultivables (Tarot, canne à sucre, banane, ...), des poules et des rats (source de protéine appréciable). Vu l'isolement de l'île, il est probable que les échanges avec l'extérieurs ont été très limités par la suite. Il semble toutefois que la patate douce soit arrivée entre le 10 ème siècle (période où elle est arrivée en Polynésie) et le 18 ème siècle (période à laquelle les premiers Européens l'ont vue sur l'île lors de leur passage).
L'île a été (re)découverte par les Européens le 4 avril 1722 (qui était le dimanche de Pâques, et dont le nom de l'île découle).
Pendant leur 10 siècles d'isolement (au moins), les habitants de l'île, qui étaient au stade technologique de la pierre polie, ont développé, indépendamment du reste du monde, une culture propre dont les éléments les plus connus sont les statues géantes (Moais) et un système d'écriture par idéogramme dont la traduction a malheureusement été perdue.
L'histoire de cette île, qui aurait pu être idyllique, n'a cependant été qu'une succession de catastrophes provoquées par l'homme :
1) Catastrophe écologique et humaine
Les premiers colons ont trouvés, à leur arrivée, une île avec des espaces dégagés et des forêts de cocotiers qui couvraient au moins 70 % de la surface. Ils ont développé une agriculture légère en forêt et se sont nourris de cette production, de la chasse aux oiseaux (très nombreux alors) et de pèche. Ils ont vécus en bonne harmonie avec la nature (c'est normalement toujours le cas sur les îles Polynésiennes) jusque vers 1250. A partir de cette date, pour des raisons inconnues, ils ont abattus la totalité des cocotiers, et, vers 1500, l'île était devenue une grande plaine, sans abris, battue par le vent. Les sources de nourritures connues jusqu'alors avaient presque toutes disparues : plus de noix de coco, plus d'oiseaux (ils sont partis ou les espèces se sont éteintes) et plus de possibilité d'agriculture "classique" (changements des conditions d'humidité, d'exposition au vent et au soleil , ...). De plus, une érosion importante des sols avait commencé : les jardins du haut perdaient leurs terres fertiles et ceux du bas étaient ensevelis par les écoulements de boues. Il en était de même des villages et des sites religieux. La société s'est alors complètement écroulée. De nombreux sites ont été abandonnés et les divers clans se sont fait la guerre pour s'approprier les dernières ressources disponibles. Un état de famines et de guerres plus ou moins permanent s'est alors établi.
Afin de sortir de l'état de guerre, une solution originale a été trouvée : plutôt que de faire des combats réels, les clans se sont affrontés symboliquement dans une épreuve "sportive" (le rite de l'homme oiseau). Chaque année les clans se choisissaient un athlète et, au printemps, celui qui ramenait le premier oeuf d'oiseau pondu sur un îlot distant de 2,5 Km de l'île principale, avait gagné. Son clan dirigeait alors l'île, jusqu'au printemps suivant.
Dans le même temps, pour adapter l'agriculture au nouvel environnement, des solutions, également originales, ont été imaginées et mises en oeuvre :
- Le manavai : muret de pierre, formant un cercle, à l'intérieur duquel les plantes bénéficient d'une protection contre le vent et de meilleures conditions de chaleur d'humidité.
- Le recouvrement des champs par des pierres. De même que le manavai, mais à plus grande échelle, permet aux jeunes pousses d'être abritée du vent, limite l'évaporation et lisse la courbe de température entre le jour et la nuit. Les parties de l'île, non touchées par l'érosion (parties plates) ont été traitées de cette façon. En tout, plus d'un milliard de pierre (!) ont été extraites des carrières, transportées et mises en place pour traiter 76 Km2. Cela représente une moyenne de 150 000 pierres à l'hectare et l'équivalent travail de celui de 100 personnes pendant 4 siècles ........
Ces solutions ont permis à l'agriculture de reprendre mais n'ont pas stoppé l'érosion des terrains en pente, ni ramené les arbres. Le bois est devenu une matière rare sur l'île et, quand les Européens sont arrivés, en 1722, il n'en restait même plus pour construire des pirogues pour aller à la pèche.
2) Catastrophe humaine et culturelle
Quand les Européens sont arrivés en 1722, l'île comptait 4 à 5 000 personnes. Celles-ci étaient sans défense, face aux armes à feu, et n'"appartenaient" à personne. Comme l'esclavage existait encore, plusieurs "prises de main d'oeuvre" ont donc été effectuées par des esclavagistes. La plus importante (environ 1000 personnes) a été réalisée en 1864, par les Péruviens pour leurs mines d'argent. Toutefois, devant les protestations internationales, les survivants (16 !) ont pu faire le voyage de retour vers l'île. Ils ramenaient malheureusement avec eux, la syphilis et la variole, et le reste de la population a rapidement été décimée par ces maladies. Quand l'île a été annexée par le Chili, à la fin du 19 ème siècle, il ne restait plus que 125 habitants ..... La plus grosse partie de la connaissance de la culture de l'île, dont celle du système d'écriture spécifique, avait disparu.
Parallèlement à cela, par soucis de supprimer les rites païens, les missionnaires envoyés sur l'île avaient détruit ou brûlé tous les objets sur lesquels il y avait des signes inconnus. A l'heure actuelle, l'histoire écrite de l'île se limite à 14 tablettes de bois gravées, que personne ne saura jamais lire.
3) Catastrophe écologique et humaine (une de plus)
Au début du 20 ème siècle, le Chili, propriétaire de l'île, loua celle-ci à des Néo Zélandais pour qu'ils y élèvent des moutons. Ceux-ci ne firent pas les choses à moitié. Ils parquèrent les habitants (qui étaient principalement pêcheurs) dans une bourgade au bord de la mer, et le reste de l'île fut réservé aux seuls moutons. Les habitants n'avaient plus le droit d'y aller et, s'ils étaient surpris à tuer un mouton, ils étaient condamnés à 50 jours de travaux forcés. Cette situation dura pendant 30 ans et ne cessa, en 1960, que suite à la perte de rentabilité de l'affaire (le coursmondial de la laine avait baissé).
Depuis, les habitants ont retrouvés leurs droits, la terre leur a été redistribuée et une loi a été faite afin d'en interdire la vente aux personnes extérieures.
La "période moutons" a toutefois encore, de nos jours, des conséquences écologiques. Le sur-pâturage réalisé par des milliers de bêtes et le brûlage annuel des prairies pour faire disparaître les "mauvaises" herbes, ont accéléré l'érosion des sols commencée lors de la coupe de la forêt. Ils l'ont également déclenché dans des zones jusque là épargnées. De plus, la flore locale a presque complètement disparu au profit des herbes importées et semées pour le pâturage des moutons.
Les autorités locales ont réalisé, dans les années 1980, un programme de reboisement (Eucalyptus et palmiers). Celui-ci a bien fonctionné mais seuls 9 % de la surface de l'île en ont bénéficié. Le reste continue d'être atteint par un phénomène d'érosion des sols qui ne se ralenti pas. Le pâturage réalisé, de nos jours, par des centaines de chevaux en liberté, aurait d'ailleurs même tendance à l'augmenter.
Quelques données sur les statues géantes (Moai)
Des Moais ont été érigés, sur l'île de Pâques, depuis très longtemps. Ils représentent des personnages importants morts. Ils sont placés sur des plates formes situées devant les lieux de réunion. Ils regardent ceux-ci et font dos à la mer. Au début, ils étaient de taille modeste (2 m) mais ils ont grandis au cours des âges. Le plus grand installé fait 10 m de haut. La moyenne est de 4 m.
887 ont été comptabilisés. Ils se répartissent de la façon suivante : 288 sont en place sur leurs plates formes, 92 sont en cours de transport et 397 sont restés à la carrière principale de Rano Raraku (terminés ou non). Ce dernier site ayant été en partie recouvert par plusieurs mètres de terre, suite à l'érosion des sols (on voit sur les photos que certains Moais n'ont que la tête qui sort de terre), il est probable qu'il en existe plus que cela.
La fin de la période Moai a coïncidé avec celle de la disparition de la forêt (impossibilité de déplacer les Moais suite à l'absence de bois et écroulement de la société).
Le déplacement des Moais a été un des facteurs de la déforestation mais il ne peut pas l'expliquer à lui seul. Le calcul montre, en effet, qu'il a nécessité, au pire, un million de tronc (activité répartie sur plusieurs siècles) alors que l'île devait compter à l'origine plus de 16 millions d'arbres de ce type.
Quand les Européens sont arrivés sur l'île, une partie des Moais étaient encore debout, mais, un siècle plus tard, presque tous avaient été couchés par des raz de marée ou, surtout, suite à des guerres de clan (le rite de l'homme oiseau ne résolvait pas tout). Actuellement, plus de la moitié ont été relevés, pour des raisons principalement esthétiques et touristiques (on peut difficilement parler de raison culturelle puisque la population qui les a érigé, et sa mémoire, ont disparu au 19 ème siècle). Le reste le sera probablement aussi a plus ou moins long terme.
Visite de l'île de Pâques
La visite de l'île est agréable. Ce sont d'abord des paysages : volcanisme arrondi de type Auvergne avec des lacs de cratère (dont le très beau cratère de Rano Kau, parfaitement circulaire de 1,6 Km de diamètre), cote rocheuses avec de très belles déferlantes, ..... Toutes les routes ne sont pas goudronnées mais, sur ce type de terrain, les petits 4 X 4 de location passent partout sans problème.
Ensuite, il y a, bien sûr, les sites touristiques : alignements de Moais qui constituent l'attraction principale et la carrière de Rano Raraku où on peut en voir un grand nombre (même si certains sont à moitié enterrés) à tous les degrés de fabrication. Il y a aussi le site cérémonial d'Orongo, magnifiquement placé entre le cratère de Rano Kau et la falaise dominant la mer, et les 3 îlots où avait lieu, chaque année, la course au premier oeuf pondu.
Nous avons effectué la visite sur plusieurs jours. Pour l'un d'entre eux, nous avons été accompagné par Hélène, une touriste Canadienne, en vacance de longue durée.
Coté animaux, il n'y a plus de moutons. Depuis le triste épisode du 20 ème siècle, ils ne sont plus aimés sur l'île et ont tous été supprimés. Il y a, par contre, de très nombreux chevaux. Ils n'ont plus guère d'utilité de nos jours (ils ont été remplacés par les engins à moteur et leur viande n'est pas mangée) mais ils sont là et leur transport sur le continent coûterait une fortune. Certains sont utilisés, principalement par les jeunes hommes, comme moyen de transport "fun", en ville, mais la plupart sont laissés en liberté sur l'île. Cela fait joli mais, par leurs piétinements, ils contribuent à l'érosion des sols et à la dégradation des sites archéologiques. Il y a aussi pas mal de chiens en liberté, en ville, dont la principale occupation semble être d'aller se promener avec les touristes. Un basset, qui nous avait pris en amitié, et que nous avions surnommé "Sguirec" (c'est normal pour un perro) a ainsi fait avec nous la visite du site d'Orongo comprenant l'aller et retour au volcan Rano Kau (une demi journée de marche à pied).
Dans la mer, il y a beaucoup de poissons (nous en avons pêché beaucoup et très facilement, depuis le bateau, quand nous étions au mouillage) et de tortues marines. Ces dernières viennent brouter le long de la cote. Il y en a jusque dans le port. Nager avec elles, est amusant même si elles ne sont pas spécialement chaleureuses sous l'eau. Certaines sont plus grosses que nous et Yves a même fait plusieurs fois du "tortue stop" (s'accrocher à la carapace pour se faire traîner).
Langues :
Depuis le départ de France, à l'exception des Antilles et de Gibraltar, l'Espagnol a toujours été notre langue de communication avec l'extérieur. Nous en avons bien pris l'habitude, et, heureusement, car ici, personne ne semble savoir parler autre chose (en particulier, pas les nombreuses autorités auxquelles nous avons souvent affaire). L'île de Pâques est toutefois le dernier endroit où nous utiliserons cette langue pour toute la suite de notre tour du monde. Après, il n'y aura plus que l'Anglais et le Français.
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Photos de l'étape 9
(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)
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