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Ile de Pâques / Pitcairn
départ : 10/04/2006
arrivée : 22/04/2006
12 j
 
Photos de l'étape 10 :
durée du séjour :
0 j
 
"Pitcairn" sur Wikipédia (l'encyclopédie libre) Wikipédia l'Encyclopédie Libre

Navigation île de Pâques / Pitcairn (1200 miles réalisés en 289 heures) :

Avant de quitter l'île de Pâques, il faut, comme toujours, obtenir le feu vert des autorités locales. Cela se passe bien mais, pour la première fois depuis le départ de France, il nous est demandé d'avoir un contact par jour en BLU (cela tombe mal car nous n'en avons pas) et l'envoi d'un mail, depuis notre lieu d'arrivée, pour dire que tout va bien. En l'absence de cela, passé une certaine date, la marine Chilienne déclencherait des recherches. Cela ne vaut pas notre balise de détresse mais c'est une sécurité supplémentaire.

Pour cette navigation, nous sommes un peu trop au sud pour pouvoir bénéficier des alizés. Le vent est donc assez irrégulier en direction et, de plus, il est assez faible les premiers jours. Nous avons le temps d'observer l'environnement mais la mer est "vide". Pas de poissons sous le bateau, aucune prise avec notre ligne de traîne, pas de dauphins, pas de plancton fluorescent, pas de petites bestioles, pas d'oiseau (ou vraiment très peu). Même les algues et les coquillages, qui tentaient avec virulence, depuis Panama, de coloniser le safran du régulateur d'allure, ont disparu. On se sent vraiment seul ici.

 

Pitcairn :

L'île de Pitcairn est célèbre pour l'histoire du Bounty. C'est sur elle que les mutins et les polynésiens (surtout les polynésiennes) qu'ils sont passés prendre à Tahiti, se sont cachés afin de vivre heureux et de ne pas être retrouvé par la marine Anglaise (les mutins n'ont en fait vécu sur cette île que quelques années. Ils avaient tendance à considérer les polynésiens, qu'ils avaient amenés, comme des esclaves et ceux ci les ont tués pour se libérer de l'opression). Les reste de l'épave du Bounty sont d'ailleurs toujours visibles devant le principal point de mouillage de l'île. Les habitants actuels sont presque tous les descendants directs de l'équipage de ce bateau. L'île est très isolée du monde extérieur. Elle est a l'écart des routes maritimes, à 600 Km de l'île habitée la plus proche (Les Gambiers). De plus, elle ne possède ni aéroport, ni port, ni point de mouillage sûr. On ne peut y mouiller que par beau temps, si le vent est faible de secteur sud ou est. Il n'y a donc extrêmement peu de passage et les rares visiteurs sont très bien accueillis.

 

Un rendez vous manqué

Deux jours avant d'arriver à Pitcairn, malheureusement pour nous, nous rencontrons un grain de sud est. Le vent est fort (50 Km/h), il y a de grosses vagues et il pleut en permanence. La situation ne s'arrange pas lorsque nous arrivons à l'île. Nous contactons les îliens par VHF. Ils sont cordiaux mais ont des doutes sur la possibilité que nous aurions de pouvoir faire un mouillage par ce temps. Nous allons tout de même tester celui qui se trouve sous le vent de l'île, mais, même là, ce n'est pas bon. Le mouillage est profond (> 20 m) sur un fond peu propice (mélange de roches, sable et corail). Il est soumis à une forte houle et, de toutes façons, même ancrés là, nous ne pourrions pas débarquer avec cette météo. Le temps n'ayant pas l'air de vouloir s'arranger, il faut nous rendre à l'évidence : l'arrêt est impossible et il faut continuer la route. A regrets, nous faisons nos adieux aux îliens par VHF et nous mettons le cap sur l'archipel des Gambier.

 

 

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Photos de l'étape 10



(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

 

 

Anniversaire en purées de tarot et igname
 
Flans à la banane
 

Peinture pendant la navigation

         

     
Soleil couchant
 
Pitcairn lors d'une éclaircie
 

 

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