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Les Gambier / Hao / Les Marquises
départ : 03/05/2006
Temps total de trajet :
11 j
 
Photos de l'étape 12 :
durée des séjours :
27 j
 
"Hao" sur Wikipédia (l'encyclopédie libre) Wikipédia l'Encyclopédie Libre
"Les Marquises" sur Wikipédia (l'encyclopédie libre) Wikipédia l'Encyclopédie Libre

Il n'y a pas d'internet aux Gambiers et nous avons du mal à savoir où et quand nos prochains équipiers vont arriver. Suivant le cas, nous nous dirigerions vers les Marquises ou directement vers Tahiti. Nous sommes dans cette incertitude quand nous voyons une affiche à la mairie indiquant qu'il y a une possibilité d'étape facile sur l'atoll d'Hao avec un quai et de nombreuses commodités (dont internet). Cet atoll étant à mi distance des Marquises et de Tahiti cela permettrait d'attendre de pouvoir lire les mails avant de choisir notre destination. De plus, Diego y a fait son service militaire et ne serait pas fâché d'y retourner pour voir les changements qui ont eu lieu. Nous optons donc pour une escale à Hao.

 

Navigation Les Gambiers / Hao (474 miles réalisés en 96 heures) :

L'alizé est bien établi et nous avançons, au portant, à une vitesse de 6 Kt en permanence. Nous freinons toutefois le bateau durant la dernière nuit afin de pouvoir faire une approche de l'atoll de jour (les atolls sont très bas sur l'eau et peu visibles la nuit). De plus, le courant dans la passe (pour entrer dans le lagon) d'Hao peut atteindre 16 kt. Nous planifions donc notre entrée pour l'étale de pleine mer (période où le courant s'annule), vers midi. Nous sommes, en fait, un peu en avance et trouvons encore un courant entrant de 7 Kt. Il y a quelques beaux remous mais, comme nous allons dans le même sens que le courant, cela ne pose pas de problème. La traversée du lagon, profond de 40 m jusqu'à Otepa est simple et nous nous amarrons, à quai (la première fois depuis l'entrée du canal de Panama début février) dans un ancien port militaire désaffecté (18° 05,95 S / 140° 54,77 W) où nous sommes seuls. Nous apprendrons, par la suite, qu'il ne passe guère ici que 4 ou 5 voiliers par an et que nous sommes les premiers de l'année 2006.

 

Présentation d'Hao :

Hao est un atoll de 70 Km de long sur 10 de large. Comme tous les atolls, le centre est constitué d'un lagon peu profond. Les terres émergées se limitent à une simple bande de terre de 10 à 200 m de large qui encercle celui-ci. Pendant les essais de bombes nucléaires françaises dans le Pacifique, à Mururoa et Fangatofa, Hao servait de base arrière et logistique. La bombe arrivait de métropole, jusque là, par avion, puis elle était préparée et finalement transférée sur un bateau en partance pour le site de tir. Il y avait donc à Hao des installations militaires importantes. Depuis la fin des essais de bombes, les militaires sont partis et les installations sont désaffectées. Vu la position centrale d'Hao dans les Tuamotu, et l'existance de logistique (aérodrome, commerces,...), un collège, avec internat, a été construit. Il accueille maintenant tous les enfants des Tuamotu entre le 6 ème et la 3 ème. Ceux-ci passent donc sur l'atoll environs 9 mois par an (c'est trop loin pour rentrer le week-end ou même pour des petites vacances d'une semaine).

Internet existe bien à Hao mais il n'y a pas de cyber café. Heureusement, l'arrivée d'un voilier ne passe pas inaperçue et nous sommes vite en contact avec des professeurs du collège. Grâce à leurs amabilités, nous pouvons lire nos mails (au moins les plus urgents) de chez eux. Nos prochains équipiers nous rejoindrons début juin au nord des Toamotu (Fakarava). Nous pouvons donc aller aux Marquises en attendant. Après un petit "pèlerinage" à la centrale (désaffectée) où Diego a fait son service militaire et deux plongeons dans le lagon, nous levons l'ancre.

Départ d'Yves : Yves, qui doit, comme prévu, rentrer en France, nous quitte ici. Il prendra directement l'avion pour Tahiti puis pour Paris. Après 4 mois passés ensemble, les adieux sont difficiles et, entre le quai et le bateau, nous échangeons longuement de grand signes.

 

Navigation Hao / les Marquises (Fatu Hiva) (555 miles réalisés en 171 heures) :

L'alizé souffle bien pendant les deux premiers jours mais s'arrête ensuite. Nous profitons du calme pour nous baigner (j'ai toujours autant de mal dans 4000 m d'eau), bricoler un peu et chasser la souris (voir ci-desous).

Passager clandestin : Seuls au quai désaffecté d'Hao, nous étions à l'écart des humains mais il n'en était pas de même des rongeurs.... Dès la deuxième nuit, nous entendons des bruits à bord et trouvons des crottes au matin. Appuyé contre le quai, nous ne pouvons rien faire pour empêcher les souris de monter à bord (il aurait fallu un chat). Nous achetons des pièges (plaques de carton encollées sur lesquelles elles doivent venir s'engluer) et du grain empoisonné. Nous en capturons une la dernière nuit avant de partir et pensons le problème réglé, mais, une fois en mer, il faut se rendre à l'évidence, il en reste au moins une autre (et peut être même plusieurs !). La semoule et la farine sont attaquées. Nous déplaçons tous les féculents et mettons en place de nouveaux pièges ... sans succès. La nuit suivante, l'armoire à pharmacie reçoit de la visite. Bouchons d'oreilles, bétadine, coton, compresses, plaque de doliprane (avait elle mal à la tête ?) sont réduits en charpie. Nous obturons tous les accès et modifions les pièges.... sans succès. Ce sont maintenant les briques de lait (4 !) et de jus de fruits (2), sous les planchers, qui sont attaquées à leurs tours. Nous déplaçons tous les objets sensibles dans nos couchettes (nourriture, voiles de rechange, parapentes, annexe gonflable) pour essayer de les protéger un peu par notre présence, et ce sont cette fois les bidons d'huile moteur et les emballages de filtres qui sont grignotés. Nous craignons pour les réservoirs d'eau (en plastic) mais que faire ? Heureusement, le blé empoisonné disparaît un peu aussi et, selon la notice, les rongeurs, qui en mangent, meurent.... en 4 à 7 jours (que c'est long !) .... s'ils en ont pris assez. Les forfaits finissent cependant par cesser au bout de quelques jours, mais qu'est devenue la souris ? Sur quoi son cadavre est-il en train de moisir ? En mer, il n'y a ni mouche, ni fourmi pour venir le manger. Il va donc se décomposer là jusqu'à ce qu'on le trouve (ce qui n'est pas encore fait pour l'instant). C'est dégoûtant.

Il nous faudra 7 jours, beaucoup de manoeuvres de voiles et 5 heures de moteur pour finalement arriver à Fatu Hiva où nous mouillons, dans 28 m d'eau, dans la baie d'Hana Vave (10° 27,93 S/ 138° 40,14 W). C'est un des plus beaux mouillage de toute la planète.

 

Fatu Hiva

Fatu Hiva est une des seules île habitée des Marquises à ne pas avoir d'aérodrome. Elle est donc restée très naturelle. Elle compte uniquement deux villages (Hana Vave et Omoa) sur la cote ouest, reliés par une piste de 15 Km. Le reste est constitué de forêts "vierges" assez impénétrables. Malgré sa petite taille, elle culmine à presque 1000 m et la plupart des côtes sont des falaises qui tombent à pic dans la mer. C'est un concentré de jolies choses : mer bleue avec cotes escarpées, crêtes aériennes (de type dentelles de Montmirail), écoulements basaltiques, végétation luxuriante avec mélange d'arbres fruitiers (goyaves, papayes, citrons, pamplemousses, nonis, ...) et de cocotiers. Le tout à l'état quasi naturel. Les yeux et les appareils photos s'usent devant tant de beautés à saisir.

Nous y faisons deux belles randonnées : la première jusqu'à une cascade de 60 m assez difficile à trouver et la seconde en empruntant la piste jusqu'au village d'Omoa (4 heures de marche, dans des paysages de rêves, sans voir personne car tous les échange entre les deux villages se font par la mer. Nous ferons d'ailleurs le retour en bateau).

Les habitants sont cordiaux mais très commerçants et négocient durement leurs fruits, sculptures ou services. Ils privilégient toutefois le troc à l'argent. Les produits recherchés sont les cordes, les hameçons, les gilets de sauvetage, les ancres, le rhum, les cartouches, ...... Nous échangeons ainsi une vieille amarre contre deux sacs de fruits.

Visa US : Stefan et Nabil ne peuvent pas venir :

Il n'y a pas internet sur l'île. Par téléphone, je joins Stefan pour connaître la date exacte à laquelle il vont venir nous rejoindre aux Tuamotu et, mauvaise nouvelle, il y a un problème avec le visa des USA !. Le seul avion qu'ils peuvent prendre, passe par Los Angeles et, même sans quitter l'aéroport, un visa est exigé. Comme il faut plusieurs semaines pour l'obtenir, ni lui, ni Nabil (qui est dans le même cas) ne pourront venir. Il faudra donc visiter les Tuamotu sans eux.

 

Tahuata

Après une navigation de nuit de 47 miles, réalisée en 13 heures, nous arrivons à Tahuata, où nous mouillons, par 10 m de fond, dans la baie de Hanamoenoa (09° 54,41 S / 139° 06,30 W) au petit matin. Il y a déjà là une dizaine de bateaux. Le monde des voiliers de voyage est en fait assez petit et nous avons déjà rencontré près de la moitié d'entre eux lors d'étapes précédentes. La plage est magnifique. Nous débarquons pour chercher des fruits dans la forêt et trouvons des citrons en abondance. Ce sera malheureusement tout. De plus, il n'y a aucun chemin. Nous sommes loin du premier village et cette partie de l'île, qui n'est pas exploitée, est impénétrable. Le soir un grand feu de camp est fait sur la plage et les équipages des bateaux s'y retrouvent pour faire griller de la viande, du poisson, ... , et prendre un repas en commun. Il y a des Anglais, des Américains, des Africains du sud, des Canadiens (d'origine Polonaise). L'Anglais est donc la langue d'échange. Nous partageons nos expériences de navigations. Avec mon petit tour du monde en deux ans, je fais figure de novice. La plupart des autres naviguent depuis beaucoup plus longtemps et ont un programme pour encore de nombreuses années. Certains sont retraités mais il y a aussi pas mal de "jeunes" (dont certains avec enfants) qui ne semblent pas avoir trop de problème d'argent.

Le lendemain nous nous déplaçons de 4 Km vers le sud pour aller mouiller devant le principal village de l'île. Nous le visitons et marchons sur une piste jusqu'à un autre village, à 5 Km encore plus au sud. Malgré la pluie, les paysages sont toujours aussi beaux et de nombreux arbres fruitiers sauvages bordent la piste. Nous faisons le plein (estomacs + sacs) de papayes et de mangues. Avec les 15 Kg pamplemousses et les deux régimes de bananes que l'on nous donne en plus, nous repartons avec une provision de fruits impressionnante. Nous n'allons pas encore mourir du scorbut tout de suite !

Pour avoir une vue complète de l'île, nous en faisons le tour en partant pour Hiva Hoa, qui est la plus grande des île du groupe sud des Marquises.

 

Hiva Hoa

Après une navigation de 32 miles réalisée en 8 heures, nous mouillons dans la baie d'Atuona (09° 48,18 S / 139° 01,90 W) qui est la plus grande agglomération de l'île d'Hiva Hoa. Notre premier jour sur cette île est le jeudi de l'ascension et tout est fermé. Pour nous occuper nous allons voir les tombes de Jacques Brel et de Paul Gaugin au cimetière local. Elles sont difficiles à trouver, pas mises en valeur et dans un mauvais état d'entretien. C'est un peu décevant. Le lendemain, nous visitons le musée municipal consacré à Gaugin et Brel. Il est, par contre, très bien fait et intéressant. Par la suite, avec un couple de Canadiens/Polonais, nous louons un 4x4 pour aller visiter le reste de l'île : Magnifique trajet sur des pistes en terre dans des paysages superbes et découverte des sites religieux anciens des Marquises.

Sites religieux anciens des Marquises :

Peu connus, souvent envahis par la végétation, mal indiqués, peu expliqués mais souvent impressionnants, ces sites méritent pourtant le détour. Ils sont schématiquement identiques à ceux de l'île de Pâques : une ou plusieurs grandes plates-formes en pierre (Maraes) sur lesquelles sont placées des statues (Tikis) censées représenter et contenir la force d'un ancêtre ou d'un chef fameux. La différence se trouve dans la taille des Tikis (le plus grand mesure moins de deux mètres) et dans la végétation qui cache et recouvre tout. La petite taille des Tiki les rend déplaçables et il y en a maintenant beaucoup plus dans les musées mondiaux que sur les Maraes. La végétation luxuriante des Marquises ne permet guère de voir les sites. Les premiers explorateurs n'en ont guère parlé, peu d'étude ont été faites sur le sujet et les touristes ne viennent pas aux Marquises pour cela. Les sites ne sont donc pas mis en valeur mais, dans l'absolu, ils mériteraient certainement d'être aussi célèbres que ceux de l'île de Pâques.

 

Ua Pou

Après une navigation de 87 miles réalisée en 23 heures, nous mouillons baie Hakahetau (09° 21,46 S / 140° 06,33 W) dans l'île de Ua Pou. Avec ses nombreux pics aiguisés comme des aiguilles, elle semble tout droit sortie d'un décor de contes de fées.

Fruits / Légumes :

Comme les autres îles, elle regorge de fruits. Avec ceux que nous achetons puis ceux que l'on nous donne, le bateau déborde de papayes, pamplemousses, citrons, oranges, avocats, bananes, noix de coco et fruits d'arbres à pain.

Même si nous la connaissions en France, la papaye est une révélation. Quand elle est verte nous l'utilisons en légume et nous en faisons de la soupe (délicieux avec de la noix de muscade et de la crème) ou de l'accompagnement de viande, puis, quand elle est mûre, nous l'utilisons en fruit pour les entrées ou les desserts. On peut même en faire du jus. C'est vraiment un légume / fruit parfait.

Nous utilisons aussi les bananes et les avocats en légume mais, malgré beaucoup d'imagination culinaire nous n'arrivons pas à tout manger avant que nos stocks ne s'abîment ....

 

Ua Huka

Après 57 miles, au près, réalisés en 15 heures, nous mouillons baie Vaipaee ( 08° 56,36 S / 139° 34,40 W) dans l'île de Ua Huka. C'est une baie profonde, étroite et très jolie où nous sommes seuls. Malheureusement, malgré son orientation sud / nord, le vent s'y engouffre et le fond est constitué de quelques centimètres de vase sur un socle de rocher. Les ancres ont donc beaucoup de mal à tenir. Après plusieurs "glissades", nous en mouillons 3 (deux à l'avant en série et une à l'arrière) puis, devant l'insuccès de la technique précédente, nous finissons amarrés à un corps mort inutilisé (c'est plus sûr).

Chevaux :

L'île de Ua Huka est célèbre pour ses chevaux. Il y a quelques années, il y avait 500 habitants pour 3000 chevaux (la plupart sauvages). Les chiffres ont un peu évolués en faveur des hommes mais il reste encore beaucoup de chevaux. Nous en profitons pour en louer deux (dressés !) et partir en exploration sur l'île. Les paysages sont superbes mais je manque de pratique pour être à l'aise avec mon cheval. C'est la première fois que j'en conduit vraiment un (pas de guide et pas de trajet préétabli connu par le cheval) et j'ai un peu de mal pour en faire ce que j'en veux. Il faudra que je prenne des cours d'équitation...

Chèvres :

Sur chaque île des Marquises, il y a des chèvres sauvages que les habitants chassent et mangent. Nous le savions avant d'arriver et, depuis longtemps, attendions avec impatience de pouvoir en manger aussi. Nous n'avons jamais réussi. Dans les magasins, on ne trouve que de la viande congelée (de boeuf, de mouton ou de poulet) en provenance d'Amérique du sud ou de Nouvelle Zélande, et les habitants ne sont guère vendeurs des produits de leurs chasses. Par deux fois, nous avons cru réussir mais il a fallu déchanter. La première fois nous avions payés par avance et... n'avons jamais été livré, la deuxième fois, la chèvre était bien présente mais le chasseur refusait de la partager. Il fallait la prendre en entier ou la laisser. Vu la taille de la bête, nous l'avons laissée, et, après 3 semaines dans ces îles, à rencontrer des chèvres à chaque détour de chemin, nous ne savons toujours pas le goût qu'elles ont .....

 

Nuku Hiva

Après une navigation de 36 miles réalisée en 12 heures, nous mouillons Baie Taiohae (08° 54,86 S / 140° 05,86 W) dans l'île de Nuku Hiva, qui est la "capitale" des Marquises.

Régime bateau :

Yves, rentré en France, nous indique, par mail, qu'il a perdu 7 Kg pendant son séjour de quatre mois sur le bateau. Diego et moi nous sommes pesés également. Il a perdu 6 Kg et moi, qui n'ai pourtant guère de graisse à perdre, 3 Kg ! (en 9 mois, toutefois). Ce n'est pas que nous mangeons mal. Quelque soit le temps et l'état de la mer, nous avons toujours cuisiné. Le style sandwich n'est pas celui du bateau. Le fait de cuisiner un jour sur trois et d'inviter nos deux coéquipiers, ce jour là, nous oblige à de l'imagination et de la qualité. Le four fonctionne presque tous les jours pour des quiches, pizzas, gratins, gâteaux (et pour faire le pain). Nos repas sont bons, copieux et pris à heure régulière. Il y a des apéritifs, des entrées, des desserts. Le problème n'est donc pas dans la quantité de calories ingérée, mais dans celle qui est utilisée. Il y a, bien sûr, les manoeuvres à faire pour le fonctionnement du bateau (voiles, amarres, ancre, barre, ...) mais aussi, et surtout, celles nécessaires à notre propre gestion. En effet, de jour comme de nuit, en mer comme au mouillage, le bateau bouge en permanence. Chaque déplacement, chaque mouvement que nous voulons faire, nécessitent une recherche d'équilibre et plusieurs appuis des mains et des pieds. De plus, un sommeil fractionné par les heures de quart et beaucoup de marche et de natation aux escales, consomment beaucoup de calories. Le résultat est que nous perdons du poids en mangeant bien et sans jamais avoir faim.....

Si vous cherchez un régime efficace et très facile à suivre, faites du voilier !!

Pourquoi ces îles s'appellent "Marquises" ? :

Au syndicat d'initiative nous lisons de la documentation sur ces îles et trouvons enfin d'où vient leur nom : Le premier découvreur des îles du groupe sud, l'Espagnol Alvaro Mendana de Neira, en 1595, fit galamment hommage de sa découverte à la belle marquise de Mendoza, femme du vice Roi du Pérou, promoteur de l'expédition. Auparavant, les habitants de ces îles les appelaient : "Fenua enata" ("terre des hommes" en langue locale).

Après avoir fait les diverses formalités et courses, nous nous déplaçons baie Hakatéa (08° 56,61 S / 140° 09,76 W) car c'est beaucoup plus joli. Nous retrouvons au mouillage de nombreux bateaux connus (le Pacifique, c'est finalement tout petit !) et sommes invités à un apéritif à bord d'un gros ketch Américain. Il y a des Américains, des Australiens, des Sud Africains, des Anglais et, bien que Français en terre Française, nous sommes obligés de parler Anglais. Chacun raconte ses expériences de navigation. Un Australien, qui voyage depuis une quinzaine d'année, et qui est déjà allé un peu partout (il a même traversé la France par les canaux) me donne de nombreux tuyaux pour la suite de mon parcours. Le lendemain nous faisons une marche de 4 heures pour aller voir une cascade de plus de 350 m de haut (la troisième plus haute du monde, parait il). Les paysages sont magnifiques mais la cascade, qui tombe derrière un pli de la montagne, est invisible depuis son pied. C'est un peu décevant. Heureusement que nous l'avons vue de loin.

Nous terminons ainsi notre visite des Marquises. Après 3 semaines passées dans ces îles, nous n'avons, bien sûr, pas tout vu (il s'en faut de beaucoup), mais il faut songer à partir pour être à l'heure à Tahiti, début juillet pour un changement d'équipier.

 

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Photos de l'étape 12



(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

  Atoll d'Hao + îles Marquises

   

L'atoll d'Hao vu de la mer
 
Le quai d'Otepa où nous étions seuls
 
Diego entre deux gendarmes à Hao
   

 

   
       

   

La souris collée sur le piège
   
Mouillage d'Hana vave 2
   
Mouillage d'Hana vave 1
 

 

 

   
Environs d'Hana vave
 
Sur la piste d'Omoa 1
 
Sur la piste d'Omoa 2
 

   
Préparation d'un feu de camp sur la plage
 
Auto stop
 
Baie Hakahetau à Ua Pou
         

   
Ua Huka 1
 
Ua Huka 2
 
Baie Vaipaee à Ua Huka
         

   
Cheval Ua Huka 1
 
Cheval Ua Huka 2
 
Cheval Ua Huka 3
         

   
Cheval Ua Huka 4
 
Fou sur le bateau à
Nuku Hiva
 
Mouillage de Hakatea
(Nuku Hiva)
         

   
Nuku Hiva 1
 
Nuku Hiva 2
 
Nuku Hiva 3
         
       

   
Nuku Hiva 4
   
Tiki à Hiva Oa 2
   
Tiki à Hiva Oa 1
   
         

   
Tikis et Maraé à Hiva Oa
 
Maraé à Hiva Oa
 
Musée Gaugin à Hiva Oa
         

 

     
 
Musée Brel à Hiva Oa
 

 

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