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De Christmas island à Galle (Sri Lanka) départ : 19/11/2006 arrivée : 14/12/2006 24 j Photos de l'étape 22 : durée du séjour : 29 j
Navigation de l'île Christmas à Galle : (2093 miles réalisés en 594 heures). L'alizé de Sud Est souffle régulièrement entre 15 et 20 Kt, les 5 premiers jours et nous progressons, droit sur le Sri Lanka, jusqu'à trouver une grosse zone orageuse vers 4° 30 de latitude Sud. Le vent s'arrête (sauf quelques belles rafales), il pleut (une pluie chaude sous laquelle ont peut rester nu (inutile de mouiller des vêtements) sans avoir froid) et les éclairs tombent de partout autour du bateau. Par prudence, nous débranchons toutes les antennes et l'électronique de bord ..... L'orage fini par s'arrêter mais l'alizé ne revient pas. Nous décidons de changer notre stratégie et de partir plein nord, le long du 95ème méridien, pour essayer de sortir au plus vite des calmes équatoriaux et de trouver les vents de la mousson de Nord Est. Nous franchissons l'équateur, à petite vitesse, 5 jours plus tard mais il n'y a toujours pas de vent et il pleut assez souvent. Nous continuons la même stratégie (plein nord) pendant encore 6 jours avant de trouver ces fameux vents de Nord Est, vers 4° de latitude Nord. Il ne nous reste "plus qu'à" traverser le golfe du Bengale (700 miles, tout de même) pour arriver au Sri Lanka. Jusque là, nous n'avons rencontré aucun bateau mais, subitement, une nuit, nous en trouvons 7 ou 8 sur notre route. Nous sommes vers 5° 30 Nord et nous venons d'arriver sur la route directe entre le sud du Sri Lanka et le détroit de Malacca en indonésie. Tout le trafic maritime transitant entre le canal de Suez, le golfe Persique et l'Asie du Sud Est (Indonésie, Japon, Chine, ....) passe par là. C'est une véritable autoroute (sauf que chacun circule, double, croise, où il veut ...). Jusqu'à notre arrivée au Sri Lanka, nous restons sur celle-ci et sommes entourés de monstre (nous en voyons 5 ou 6 en permanence) de 100 m de long (ou plus), se déplaçant à 3 fois notre vitesse. Même si la plupart se déroutent pour nous éviter il faut rester vigilant pour anticiper leurs trajectoires (quand je pense que, dans l'Atlantique, je m'inquiétais quand il y avait un bateau (un seul !) à croiser). Tout se passe bien, même si l'un de ces monstres est tout de même passé très près, malgré des journées orageuses où la visibilité est parfois très réduite.
Arrivée à Galle : L'entrée dans le port de Galle ne pouvant pas se faire la nuit, nous passons les dernières 24 heures à "freiner", dans un courant favorable de 2,5 Kt, à la pointe sud du Sri Lanka, pour arriver seulement au petit matin. Dès l'approche, on nous demande, par radio (en Anglais), de nous arrêter où nous sommes et d'attendre que notre agent (on nous en attribue un d'office) fasse les papiers d'accès, avec les informations que nous lui transmettons, et que les autorités locales les signent. Nous restons une heure et demi sur place puis on nous autorise à entrer dans le chenal d'accès. Quelques centaines de mètres avant le port, deux barques à moteur, avec des mitrailleuses à l'avant, viennent à notre rencontre et nous demande de nous arrêter de nouveau, en attendant l'arrivée, à notre bord, d'agents de la sécurité. Nous obtempérons (nous n'avons guère le choix !) et attendons encore une heure avant qu'ils n'arrivent et que nous puissions entrer dans le port. Il y a deux mois, un commando suicide Tamoul (rebelles du Nord du pays) est entré dans le port et a fait pas mal de dégâts avant de pouvoir être intercepté. Depuis cette date, deux postes de mitrailleuses et des chicanes ont été installés à l'entrée et il faut montrer patte blanche avant d'être autorisé à passer. Nous rentrons et nous amarrons au ponton des voiliers (06° 01,91 N / 80° 13,69 E) où nous sommes seuls. Il nous faut encore une demi journée et 200 $ US pour en avoir fini avec les formalités et pouvoir aller en ville.
Ville de Galle : Le port est en état de siège. On nous a fait des laisser-passer que nous devons présenter, avec notre passeport, chaque fois que nous voulons entrer ou sortir. En ville, par contre, la guérilla est oubliée et on ne voit aucun militaire. Il y a de nombreuses maisons détruites mais ceci est dû au tsunami de décembre 2004 (celui qui a aussi frappé la Thailande), qui a fait de gros dégâts ici. Deux ans après, il y a beaucoup de constructions en cours mais, malgré l'aide internationale, la situation est encore loin d'être redevenue normale. La circulation est infernale : d'abord on roule à gauche (c'est toujours aussi pénible) sur des routes pleines de trous, ensuite chacun double, pousse, se faufile n'importe où, en klaxonant (les autres klaxonnent aussi et le niveau sonore est atroce). Pour finir, il y a beaucoup d'animaux en liberté (vaches, chèvres, chiens, ...) qui se nourrissent dans les tas d'ordures et qui se promènent au milieu du trafic...... Les véhicules les plus nombreux sont les "Touk Touk", sorte de gros scooter à trois roues avec un toit en toile. Ils sont plus étroit qu'une voiture et en profitent pour doubler et passer partout. La plupart servent de taxi. C'est assez rapide dans la circulation mais c'est très impressionnant et il ne faut vraiment pas avoir peur (personnellement, quand j'en prends un, je ferme souvent les yeux pour ne pas voir ce qui se passe ..). Pour les piétons, il n'y a, bien sûr, pas de trottoir et, comme il pleut souvent, les bas cotés sont pleins d'eau. C'est dépaysant, original, mais on se lasse assez vite......
Visas : Les îles Laquedives, qui appartiennent à l'Inde, sont notre prochaine étape. Pour avoir le droit de s'y arrêter, il faut un visa Indien que l'on peut obtenir à l'ambassade à Colombo. Nous y allons en train. Il nous en coûte 108 Roupies Sri lanquaises (RS) (soit environ 0,8 Euros) et 3 heures pour la centaine de kilomètres qui séparent Galle de Colombo. Le trajet longe la cote et nous pouvons constater les dégâts provoqués par le tsunami de 2004 sur cette cote toute plate. Toutes les constructions "légères" des 50 premiers mètres ont été détruites et le reste a été bien abîmé. Deux ans après, les infrastructures et les hôtels de luxe sont réparés, ou en cours de réparations, mais il reste encore beaucoup de personnes logées dans des installations provisoires..... Nous passons une bonne partie de la première journée à l'ambassade Indienne à remplir des papiers et à faire la queue. Vers 15 heure, dans la phase finale, on nous annonce qu'il n'est pas possible d'obtenir un visa pour aller en Inde en bateau depuis ici. Il faudrait aller le demander dans notre pays d'origine !. Comme cela parait peu réaliste, nous nous passerons de ce visa et nous ne nous arrêterons pas aux îles Laquedives.
Nous profitons de notre passage à Colombo pour essayer d'obtenir aussi un visa pour Oman. il est possible de s'arrêter dans ce pays sans ce document mais il est alors interdit de sortir du port le soir et durant le week-end Musulman (jeudi, vendredi et samedi). L'office du tourisme nous donne l'adresse et le n° de téléphone de cette ambassade (après s'être renseigné au ministère de l'intérieur car elle n'a pas cette ambassade dans sa liste). Nous allons a l'adresse indiquée et nous trouvons l'ambassade de ... Suisse. Comme il se fait tard, nous cherchons un hôtel pour la nuit. C'est assez facile, car, suite aux derniers attentats, il y a peu de touristes et il y a de la place partout. Le lendemain matin nous appelons le n° de téléphone que l'on nous a donné (ce n'est pas celui de l'ambassade de Suisse) et nous obtenons l'ambassade .... d'Arabie Saoudite. Nous retournons à l'office du tourisme, qui rappelle le ministère de l'intérieur, et qui nous annonce qu'il n'y a, en fait, pas de représentation d'Oman au Sri Lanka ...... Nous nous passerons donc aussi de ce visa là.
Colombo : Colombo n'est pas une ville très touristique et il n'y a pas beaucoup de chose à y voir. L'armée a construit de nombreux barrages dans les rues. Chose amusante", les barrières et les guerites ont été sponsorisés par des annonceurs. Il y a ainsi le barrage "Solex", le barrage "USB bank", .... La pub est vraiment partout ! Nous utilisons le temps qu'il nous reste, avant le train du retour, pour visiter un beau temple Bouddhiste (principale religion du pays) et un temple Hindouiste.
Visite du centre du pays : Au port de Galle deux autres voiliers sont arrivés (un Danois et un Neo Zelandais). Nous en profitons pour fêter Noël avec eux. Nous nous groupons ensuite avec l'équipage du bateau Danois pour louer un minibus avec chauffeur et guide (8 Euros pour jour et par personne) pour aller visiter le centre du pays. Nous voyons, entre autres choses, :
* l'orphelinat des éléphants : Ce centre a été créé il y a une trentaine d'année pour secourir les éléphanteaux ayant perdus leur mère. Il continue de faire de même mais, les premiers bébés ayant grandis et s'étant même reproduits, il possède maintenant un troupeau d'environ 70 bêtes, dont beaucoup d'adultes. On peut voir les bébés être nourris au biberon et aussi les autres aller au bain, dans la rivière, de l'autre coté du village. Le déplacement d'un troupeau d'éléphants dans les rues, au milieu des gens, est assez impressionnant.
* Le palais forteresse de Sigiriya : Ce palais a été construit au 5 ème siècle, sur un rocher de 200 mètre de haut, dominant la plaine, par un prince, inquiet pour sa sécurité, car ayant tué son père et chassé son frère. Peu de choses restent debout (le frère est revenu au bout de 18 ans avec une grosse armée .....) mais le site et les jardins dans la plaine sont magnifiques.
* Le temple de la dent de Bouddha : Haut lieu du Bouddhisme. Après sa mort, Bouddha s'est fait incinéré mais u ne de ses dents n'a pas brûlé. Celle-ci est vénérée, et son histoire, depuis 2500 ans, est riche d'événements et de miracles car elle a dû souvent être déplacée pour éviter de tomber entre de mauvaises mains ou être détruite. Elle est actuellement gardée dans un temple à Kandy. Un attentat, en 1998, y a fait de nombreux morts mais la dent n'a pas été touchée.....
* Plantations de thé : Le thé du Sri lanka est mondialement réputé. Il pousse dans les montagnes du centre de l'île où les paysages sont magnifiques. Un train, qui monte jusqu'à 2000 mètre d'altitude, passe par là. Nous l'avons pris sur une centaine de Km, afin de profiter de la vue, pendant que notre minibus avec chauffeur faisait le tour. Nous avons aussi visité une usine de thé. Six étapes sont nécessaires pour fabriquer le thé :
1) La cueillette : réalisée à la main 4 fois par mois. Seules les jeunes pousses du haut sont récoltées.
2) le séchage : réalisé a T° ambiante par de gros ventilateurs
3) le roulage : Les feuilles sont écrasées et le suc s'en échappe.
4) la fermentation : les feuilles écrasées s'oxydent à l'air libre pendant quelques heures. C'est cette étape qui donne son goût au thé et détermine les différentes qualités.
5) la déshydratation : réalisée à 400° pendant 20 minutes. Elle arrête la fermentation.
6) le triage : par tamis.
* Pic Adam's : Nous faisons aussi une autre excursion au Pic Adam's. Cette montagne de 2243 m est vénéré par les Bouddhistes, les Hindouhistes et les Musulmans à cause d'une empreinte de pied au sommet. Les premiers pensent qu'il s'agit du pied de Bouddha, les seconds de celui de Shiva et les derniers de celui d'Adam. La montée comporte 5100 marches. Elle s'effectue de nuit pour arriver au sommet pour le lever du soleil. Parti à 01 h 15 du matin, nous arrivons en haut à 6 h 15. Le paysage vaut le coup d'oeil mais l'empreinte du pied est un simple creux dans le rocher, qui peut être n'importe quoi ........
Dormir sous un toit : Durant ce séjour au centre du pays, nous avons couché à l'hôtel Ce n'est pas cher ici et on peut trouver une chambre double très correcte pour une quinzaine d'Euros. Ceci a été l'occasion de m'apercevoir que je n'avais pas couché sous un toit depuis plus de 13 mois (depuis les îles du cap vert) ! Cela ne me manquait pas vraiment;
Conduite automobile : Au Sri Lanka, la location de voiture avec chauffeur n'est pas chère, et presque tout le monde choisi cette formule. Le prix n'est pas la seule raison. En théorie, le code de la route est identique à celui que l'on connaît en Europe, mais, dans la pratique, c'est très différent. Une règle, non écrite, autorise, ici, chacun à doubler quand bon lui semble. Il déboîte, se met à coté du véhicule qu'il veut dépasser (peu importe si c'est dans un virage, en haut d'une cote ou s'il vient quelqu'un en face) et klaxonne. C'est un signal indiquant aux autres qu'ils doivent faire ce qu'il faut pour que cela puisse passer. Chacun se serre alors sur le coté (rétroviseur à 3 cm des piétons ou des obstacles au bord) et on arrive généralement ainsi à faire passer trois véhicules de front sur une route normale. Si cela ne suffit pas (véhicules larges ou route étroite), le véhicule doublé et le véhicule arrivant en face freinent ou même s'arrêtent et celui qui veut doubler peut passer. Ceci est considéré comme un droit, au même niveau qu'une priorité, et personne ne songe à protester. Le système semble fonctionner assez bien même si les chauffeurs jugent nécessaire de s'arrêter souvent pour invoquer les dieux dans les temples au bord de la route (le nôtre le faisait plusieurs fois par trajet) et nous n'avons vu aucun accident. C'est cependant en contradiction totale avec nos habitudes et, au début, on a l'impression qu'il n'y a que des fous sur les routes. Conduire ici est, pour nous, impossible. Notre comportement normal est incompatible avec la conduite des Sri Lanquais. Celui qui se contenterait de rouler tranquillement, et de rester à sa place sur la route, provoquerait de nombreux accidents. Il faut intégrer, en plus, le droit permanent de doubler et l'obligation, pour les autres, de se pousser ou de freiner pour éviter l'accident. C'est un autre monde.
Ecriture : Autre problème culturel : l'écriture. Au Sri Lanka, il y a 3 langues nationales : le Cingalais, le Tamoul et l'Anglais, et ces trois langues sont normalement utilisées sur tous les documents officiels. Le Cingalais et le Tamoul s'écrivent avec des caractères propres (chacun a les siens), qui nous sont totalement étrangers. Dans le provinces du sud et du centre, le Cingalais est très majoritaire, et est souvent utilisée seul. Il posséde 52 consonnes et des voyelles qui s'y ajoutent sous forme d'accents (même principe que l'Arabe). A Galle, on ne trouve que cette écriture à la gare routière, sur les panneaux publicitaires et sur les journaux. On se retrouve ainsi à ne rien pouvoir lire, c'est très perturbant ... Nous n'avons pas l'habitude d'être analphabète !
Langues : Nous ne parlons bien sûr, ni le Cingalais, ni le Tamoul. Pour l'Anglais, en apparence, pas de problème. Dans la rue, tout le monde s'adresse à nous dans cette langue. Toutefois, passé les formules de politesses, et les premières phrases toutes faites, la conversation s'arrête assez vite. Nos interlocuteurs ne comprennent pas ce que nous disons et nous ne les comprenons pas. Au debut, on pense qu'il s'agit d'un problème d'accent et, comme nos interlocuteurs ont l'air sûr d'eux, on se sent vraiment mauvais en Anglais..... Après un certain temps passé au Sri Lanka, on s'aperçoit toutefois que peu de personnes parlent réellement Anglais. La plupart des gens ne connaissent quelques mots et .... complétent le reste avec du Cingalais. La communication n'est donc pas toujours très facile.
Restaurants : Vu le prix et l'aspect pratique de la chose, nous mangeons presque toujours dans les restaurants locaux. Avec boissons (eau ou soda), nous payons, en moyenne, 100 à 150 Roupies Sri lankaises (environ 1 Euro) par repas ..... Cela ne vaut pas la peine de s'en priver ! La cuisine locale est bonne mais assez peu variée. Il y a, en gros, trois sortes de plats :
* des sortes de crêpes nature ou avec un oeuf,
* des sortes de beignets fourrés (de différentes formes, de différentes pâtes) et plus ou moins fourrés avec une mixture épicée,
* du riz nature servi avec de nombreux accompagnement de légumes et / ou de viandes ou poissons (petits bols contenant des préparations en sauces et des épices).
Le seul problème est la quantité d'épices. Ils en mettent beaucoup trop ! Nous choisissons toujours ce qui en contient le moins mais cela reste quand même trop fort pour nous, et nous avons souvent la bouche en feu. Difficile d'apprécier les différentes saveurs au milieu de cet embrasement ..... Comment font-ils ?
Les crêpes et les beignets sont servis sur la table dans un grand plat. On mange ce que l'on veut et on paye, à la fin, en conséquence. Le reste du plat part ensuite sur une autre table. Au Sri Lanka, on mange avec ses doigts. Il y a donc toujours sur les tables des pichets d'eau et un saladier pour pouvoir se les laver. Il y a aussi, dans un distributeur, des morceaux de journaux découpés faisant office de serviettes en papier (ils sont malheureusement écrits en Cingalais et on ne peut rien lire !). Pour les crêpes et les beignets, les doigts nous suffisent aussi, mais pour le riz, nous préférons demander des cuillères. Cela ne fait pas couleur locale mais choque moins nos habitudes. Les assiettes sur lesquelles on mange, ne sont pas lavées. Elles sont recouvertes d'un film plastic qui est changé à chaque utilisation.
Les repas sont rapides. Il n'y a ni entrée ni dessert et, si on arrête de manger pendant plus d'une minute, le serveur vient desservir. L'addition suit immédiatement, et, avec nos références, on a un peu l'impression d'être mis dehors.
Changement d'équipiers : John, qui était avec moi depuis la Nouvelle Calédonie (soit un quart de tour du monde), me laisse pour aller faire un voyage de deux ans, en moto, dans différents pays de l'Asie du sud est, puis rentrer en France. Yves, qui avait déjà été équipier sur "George" pendant 4 mois entre les Antilles et la Polynésie Française, vient à bord de nouveau. Il y restera jusqu'en Turquie.
Ordinateurs : Il y a, à bord de "George", deux ordinateurs. Un vieux portable IBM, dédié à la navigation (principalement lecteur de carte), installé à poste fixe, et un autre portable, très récent pour le reste (images, vidéo, musique, mails, .....). Après plus d'un an en mer, le disque dur du portable IBM a rendu l'âme juste avant d'arriver au Sri Lanka (ces petites choses n'aiment pas l'humidité saline). L'autre ordinateur a pris momentanément la relève pour la navigation mais il n'est pas prévu pour cela et il faut de toutes façons faire réparer l'IBM pour retrouver la redondance nécessaire de ce type de matériel. Le réparateur, à Galle, est plein de bonne volonté mais il a du mal à se faire livrer un disque neuf, et, quand celui-ci fini par arriver (au bout de deux semaines), il apparaît qu'il n'est pas compatible avec mon ordinateur (son vieux Pentium II ne supporte pas les disques de plus de 10 Giga). Nous retardons notre départ du Sri Lanka pour aller à Colombo chez un réparateur plus sérieux. Nous arrivons le lundi matin, vers 10 heures et nous expliquons notre problème. A 11 heure l'expertise est faite (disque dur et batterie interne à changer) et un devis nous est donné. Si nous sommes d'accord, le travail peut être fait pour le lendemain à 14 heures pour 7500 Roupies (environ 60 Euros). A ce prix, nous signons immédiatement le bon de commande. Le lendemain, le travail est fait à l'heure dite et pour le prix prévu. De plus, Window XP et suite complète "Microsoft Office 2000" (Word, Excel, Powerpoint, ...) ont été installés gratuitement..... Si vous avez un ordinateur a faire réparer, venez au Sri Lanka !
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Photos de l'étape 22
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